Mona Trad Dabaji termine des études de Beaux-arts à l’Université Américaine de Beyrouth en 1975, au moment où la guerre civile éclate au Liban. Elle vit et travaille á Beyrouth, où elle enseigne la peinture depuis 1993. Mona Trad Dabaji a exposé au Liban, en France, au Cameroun, en Jordanie, aux Etats-Unis, et aux Emirats Arabes Unis.
« Beyrouth, ville fantôme », une première exposition en 1992 qui dépeint un centre ville à peine sorti de ses cendres, marque une étape importante dans sa carrière.
Comme un acte de foi, tout son travail gravite autour de nos traditions, de notre culture, de nos différences et de nos déchirures. C’est toujours avec le même pinceau haut en couleurs, le même trait noir qui cerne ses sujets et les mêmes aplats, qu’elle porte avec fierté le flambeau de la femme libanaise.
Pour exorciser les démons de la guerre, elle est allée chercher dans les décharges de la destruction des portes et des fenêtres pour en faire les supports de peintures prêtes à s’intégrer dans de nouveaux intérieurs et de nouvelles vies.
Et parce qu’il y a des histoires qui n’en finissent pas de se répéter et qu’une nouvelle guerre en juillet 2006 est venue cruellement nous le rappeler, son combat restera le même…De 1992 à l'exposition « My Land is not for sale » en 2008 :
un même souci, un même besoin, celui de revendiquer son appartenance à cette terre…
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